L’eau potable est à la fois précieuse et chère. Pour faire des économies tout en préservant l’environnement, pourquoi ne pas récupérer l’eau de pluie ?
L’intérêt
Récupérer l’eau de pluie est un pari gagnant !
Beaucoup de nos activités quotidiennes nous font dépenser, à tort, une eau traitée pour être potable alors que rien ne le nécessite. C’est le cas pour le lavage des voitures, l’alimentation des WC, de la machine à laver, le nettoyage des sols.
Parmi celles-ci, et en premier lieu : l’arrosage des plantes, pelouse, jardin ou potager pour lesquelles la qualité de l’eau de pluie restera toujours la référence idéale.
Le fait que l’eau de pluie ne soit pas directement qualifiée de potable ne signifie pas qu’elle soit de moins bonne qualité. Bien au contraire, car contrairement à l’eau du robinet, elle ne contient pas de chlore.
De plus, le fait qu’elle soit non calcaire, est un réel avantage à bien des niveaux et pour bon nombre d’utilisations possibles.
Le potentiel de récupération d’eau de pluie est important. En effet, on peut collecter selon les régions entre 45 et 80 m3 pour 100 m² de toiture.
De quoi assurer, en théorie, la totalité des besoins d’arrosage d’un jardin de 200 m², si les pluies sont bien réparties, ou si vous disposez d’un réservoir d’une capacité suffisante.
La récupération de l’eau de pluie s’inscrit parfaitement dans la mouvance de la valorisation de ce qui nous entoure car les économies générées sont loin d’être dérisoires et peuvent même, dans certains cas, réduire votre facture d’eau jusqu’à 90%.
Les équipements pour récupérer l’eau de pluie
Pour cibler vos besoins, déterminez tout d’abord à quoi vous destinez cette eau tombée du ciel :
- usages extérieurs (arrosage du jardin, des plantes…),
- utilisation domestique (wc, lave-linge, salle de bains…)
- eau potable
- les trois à la fois.
Il est évident que le coût, les contraintes et les modes de stockage diffèreront selon l’utilisation retenue.
Il faut faire attention à l’emplacement de son récupérateur d’eau de pluie. Ne le placez pas sous un toit couvert de toile goudronnée ou de matériaux d’étanchéité bitumées qui libèrent des hydrocarbures.