Pour réaliser un compost de qualité, il faut respecter 3 règles d’or : bien mélanger les différentes catégories de déchets entre elles, brasser la matière et surveiller l’humidité.
Mélanger les déchets
Que ce soit à même le sol ou au fond d’un composteur, commencez par déposer une couche de brindilles d’environ 20 cm à la base du tas. Cela favorise une bonne aération et un bon drainage de l’eau.
Ensuite, mélangez sans cesse les différentes catégories de déchets et associez les contraires : résidus verts, mous, humides / résidus bruns, rigides, secs.
Alternez 1 part de résidus verts pour 1 part de résidus bruns.
Cela permet d’obtenir un bon rapport carbone/azote nécessaire à tous les organismes du compost pour se développer et décomposer efficacement les déchets organiques.
Aérer la matière
Pour optimiser l’aération et éviter que les matières pourrissent, il est recommandé de brasser régulièrement le tas.
Mélangez les matières lors de chaque apport avec la dernière couche : une hauteur de fourche est suffisant.
Le brassage des matières est une étape fondamentale dans la fabrication du compost.
Il permet non seulement de maîtriser les odeurs nauséabondes mais aussi d’obtenir une décomposition homogène de toutes les zones du tas.
Surveiller l’humidité
L’humidité est un facteur déterminant dans la réussite d’un compost.
Si le contenu est trop sec, le processus de transformation sera ralenti voire interrompu.
En effet, les couches supérieures peuvent avoir subi un assèchement dû au climat. En brassant le mélange, vous pourrez rééquilibrer le taux d’humidité dans l’ensemble du tas. Si cela est inefficace, arrosez le tas.
Si le contenu est trop humide, le compost se tasse et les décomposeurs s’asphyxient, ce qui produit une fermentation avec odeurs. Videz le composteur et remplissez-le à nouveau en alternant une couche de bruns sec avec une couche de compost en cours.