Conseils pratiques pour installer et entretenir un poulailler
Découvrez nos conseils pour installer, entretenir votre poulailler, et prendre soin de vos poules tout en récoltant leurs œufs !
Une flore diversifiée dans un jardin, c’est comme pour nous, des repas équilibrés. Voici quelques exemples pour créer un jardin appétissant pour les abeilles et autres pollinisateurs.
C’est un petit liquide sucré secrété par les plantes spécifiquement en vue d’attirer certains insectes. Par leur passage, ces derniers participeront au transport du pollen des étamines vers le pistil d’une autre fleur de la même espèce et rempliront ainsi leur rôle premier de « pollinisateur ».
Bref, tu bosses pour moi et je t’offre un petit jus…
Les nectaires, glandes produisant ce fameux nectar, se situent le plus souvent à l’intérieur des fleurs, à la base des pièces florales. C’est avec leur langue que nos abeilles vont aller puiser le doux breuvage.
Dans le vaste monde des abeilles, près d’un millier d’espèce en France, il y a des langues longues et des langues courtes. Dans le monde des fleurs, il y a des corolles plus ou moins profondes. Ainsi, chacun son petit plat.
Et si l’abeille à miel dine à de nombreuses tables, de nombreuses abeilles solitaires ont, quant à elles, des préférences bien marquées pour certaines plantes.
Pour exemple, Andrena vaga se nourrit exclusivement sur les saules en fleurs. L’halicte à quatre ceintures marque une préférence pour les astéracées.
Et que devient donc le nectar ? Une partie sera consommée directement, une autre utilisée dans la confection de la bouillie larvaire, mélange de pollen et de miel.
L’abeille à miel ou abeille mellifère, et de là lui vient son nom, aura pris soin d’en réserver la plus grande partie à la fabrication de son combustible hivernal : le miel.
Une ruche requiert environ 40kg de miel sur la saison pour son développement dont 15kg de miel pour passer l’hiver et qu’1 gramme de miel requiert en moyenne 300 fleurs. Faites le compte !
Par ailleurs, sur les étamines, certaines ouvrières récolteront le pollen. Et hop sur les poils, et hop dans la corbeille et hop au nid !
Pourquoi donc nos abeilles amassent ces petites boulettes aux couleurs variées destinées de prime abord à la reproduction végétale ?
Tout simplement car le pollen est leur principale source de protéines absolument indispensable à l’élevage des nouvelles générations, ce que nous nommions déjà plus haut la bouillie larvaire.
Pas de fleurs, pas d’étamines, pas de pollen, pas de bouillie larvaire, pas d’abeilles, pas de fleurs.
Ces deux apports d’origine végétale, le nectar et le pollen, en quantité et diversifiés, sont donc les fondements de la bonne santé des abeilles mellifères et solitaires de nos jardins (tout comme nos fruits et légumes de la nôtre).
Assurez une floraison étalée de février à septembre
Pensez aux floraisons précoces, à partir de février-mars, lors de la reprise de la ponte de la reine dans les ruches. Les besoins en pollen sont alors importants.
Favorisez les floraisons estivales. Cette période, juillet-août, est souvent aujourd’hui une période de disette alimentaire pour les abeilles : tout est fauché, tout est tondu.
Pensez aussi aux floraisons tardives, en septembre, où les dernières récoltes de miel et de pollen peuvent être providentielles (lierre, asters,sedum….)
Une flore diversifiée, c’est comme pour nous, des repas équilibrés. Une grande diversité florale répondra également mieux aux attentes d’espèces solitaires plus spécialistes. Un petit coin de légumineuses (luzerne, sainfoin, trèfle incarnat,..) les régalera.
Enfin, privilégiez des essences locales adaptées à la langue de nos abeilles plutôt que des variétés horticoles ou exotiques.
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