Bienfaits sur la santé
Omniprésent dans la cuisine asiatique, le pe-tsaï protège contre certains cancers, comme celui du poumon ou du système gastro-intestinal, ainsi que les maladies cardiovasculaires.
Semis et plantation
Légume d’automne, le pe-tsaï ou pak-choï est semé d’avril à août. Il aime les sols frais, drainés et humifères.
Avant le semis, il est recommandé d’apporter du fumier, du compost décomposé ou du terreau au sol.
Le pe-tsaï requiert une exposition ensoleillée pour se développer. Après avoir préparé le terrain, semez les graines en rangs distants de 30 cm, en espaçant les graines de 50 cm.
Recouvrez-les de terreau affiné, puis arrosez. Pour les semis sous abri, repiquez dès l’apparition de trois ou quatre feuilles.
Culture et entretien
Le pe-tsaï est délicat à cultiver en raison de sa sensibilité à la montée à graine prématurée.
Le semis doit être clair et le pak-choï requiert un arrosage régulier et abondant par temps très sec. À la levée, éclaircissez les plants de 25 à 30 cm. Afin de conserver la fraicheur du sol, un paillage est recommandé.
Récoltes
La récolte s’effectue généralement trois mois après le semis en déterrant la motte. Il sera cueilli lourd et bien ferme. Il se conserve deux semaines au réfrigérateur ou en cave. Pour le congeler, coupez le pe-tsaï en morceaux pour les faire blanchir deux minutes.
Exemples de variétés
Pe-tsaï « Questar », Pe-tsaï « Storkin F1 »
Maladies et ravageurs
Le pe-tsaï craint entre autres l’altise, le charançon, les escargots ou le mildiou. Pour réduire le risque d’attaque, couvrez la culture avec un voile en début de production, jusqu’en septembre. Retirez-le une fois que les pommes commencent à se former, un mois avant la récolte.
Une astuce
Consommé cru ou cuit, le pe-tsaï se déguste en salade une fois finement émincé ou juste blanchi. Son goût peut être relevé avec de l’huile de sésame et de la sauce soja.